« Le portrait de Dorian Gray »
d’après le roman d’Oscar Wilde.
C’est un art de l’apparition ou de la disparition. Celle du sujet par exemple.
Comme dans le roman, la peinture rend compte du passage du temps et de la disparition du personnage. Au portrait de porter le fardeau de sa honte, d’endosser le rôle de témoin du temps.
La mise en avant de la matière picturale au détriment du sujet provoque un glissement de la figuration vers une abstraction. Néanmoins je ne peux me résoudre à abandonner la représentation « réaliste ». C’est le point d’ancrage, c’est l’indice, le révélateur de la présence de la peinture, sa vitalité.
Vivre en dehors du temps.